Le sais-tu ?
Peut-on jouer de la musique dans l’espace ? |
La musique n’est certes pas perceptible depuis l’extérieur mais est entendue dans la station. Jouer d’un instrument de musique s’avère être une activité essentielle pour les spationautes leur permettant, un tant soit peu, de se déconnecter du bruit permanent de la station spatiale.
Le son reste le même, mais la façon de jouer est un peu différente. Pour bien jouer, les « astro-musiciens » doivent s’attacher. L’espace est restreint dans la Station spatiale internationale. Les instruments ne peuvent pas être trop gros. Pas de piano à queue, donc ! Les instruments de musique doivent aussi être sécuritaires et passer plusieurs tests (radiations, gaz, combustion).
Thomas Pesquet et son saxophone
Jouer du saxophone en apesanteur, « c’est un peu bizarre », indique l’astronaute à franceinfo. « Normalement, le saxophone pèse dans les mains donc, pour appuyer sur les touches, on a l’habitude de jouer avec le poids du saxophone. Mais là, quand j’appuie sur une touche, ça le fait flotter donc c’est vraiment un petit peu bizarre. Et puis, ajoute Thomas Pesquet, je pense que sur l’anche, le petit bout de bois qui vibre et qui produit le son dans le bec du saxophone, la salive ne coule pas en fait. Donc parfois ça se bloque. Il n’y a plus de son. »
Chris Hadfield et sa guitare
L’astronaute canadien Chris Hadfield devait être attentif en jouant de la guitare. Sur Terre, le poids de la guitare lui permet de situer sa main sur le manche pour passer d’un accord à l’autre. Mais là-haut, puisqu’on ne sent pas le poids de l’instrument, ce repère n’est plus là.
Son conseil à ceux qui veulent « apprendre comment devenir un space-musician » : « posez votre guitare sur le sol, mettez-vous à l’envers sur la tête, attendez quelques heures, prenez votre guitare et jouez ».
Catherine Coleman et ses flûtes
À bord de l’ISS, l’astronaute de la Nasa Catherine (« Cady ») Coleman joue
de la flûte traversière (musicienne, elle en a amené plusieurs à bord)
Nos ancêtres musiciens ! |
Impossible de savoir ce qui peut être à l’origine de la musique, mais on peut dire que c’est à la Préhistoire qu’ont été inventés la musique et les premiers instruments de musique.
La musique comme la mélodie ne laissent pas de trace… c’est une évidence !
Au mieux ce sont les instruments ayant produit des sons qui peuvent nous parvenir.
La majorité des rares études sur le sujet imaginent, en se basant sur l’activité de tribus encore isolées, que les premières « mélodies » ont été produites tout simplement par la voix mais également avec le corps. Un rythme peut en effet être simplement mis en place en tapant dans ses mains ou sur une autre partie du corps.
De façon un peu plus élaborée l’homme peut également utiliser son environnement, comme par exemple en tapant des objets les uns contre les autres (bois, pierre, tronc d’arbre, parois de grotte…).
Les Hommes préhistoriques s’inspiraient des sons qu’ils entendaient dans la nature. D’une part, les bruits produits par les quatre éléments : l’eau (pluie, vagues…) ; la terre (tremblements de terre, éboulis…) ; l’air (vent, tonnerre…) ; et le feu (incendies, craquements de branches…) ; d’autre part, les cris des animaux, et notamment les sifflements des oiseaux.
L’homme a cherché à imiter ces sons en créant des instruments avec ce qu’il trouvait dans la nature : des roseaux, des os évidés, des percussions sur des peaux d’animaux ou des arcs musicaux par exemple. En 2008, les fragments d’une flûte vieille de 35 000 ans ont été découverts dans la grotte de Hohle Fels (Allemagne) : c’est à ce jour le plus vieil instrument de musique du monde ! Au final, seuls ces derniers objets, véritablement façonnés, peuvent nous fournir des renseignements.
« Il faut bien considérer que n’ont subsisté que les témoins résistants archéologiquement, ce qui donne nécessairement une image restreinte de ce type d’objet et élimine des instruments qui normalement devaient accompagner ceux reconnus, comme par exemple les percussions utilisant la peau tendue, le cor fait d’une corne d’auroch, de bison, de bouquetin, trompette d’écorce de bouleau, etc.. »
L’art pariétal nous a laissé quelques peintures ou gravures de personnages qui peuvent évoquer la musique ou la danse. Ces représentations sont, comme toutes les figures humaines, les moins faciles à décrypter. Les avis des préhistoriens ne concordent pas et c’est souvent une interprétation libre plus qu’une certitude.
Pourquoi la musique nous fait du bien ? |
Sources : https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-21-juin-2019?fbclid=IwAR2ktc8N7hF01ry_W3Y3UBieLV6MGbOsKAdzTGdKfmGa2nglejZoIBSQtSA
https://www.psychologies.com/Culture/Savoirs/Musique/Articles-et-dossiers/Musique-la-frequence-bien-etre?fbclid=IwAR3mQ93yFxbua9t-xiAC61dgMCHvu_dCC3DExxcmqTVmeIEdRvR6DIY5OEg
https://www.aps.dz/sante-science-technologie/69307-la-musique-agit-sur-la-secretion-d-hormones-qui-soulagent-et-previennent-certaines-pathologies#:~:text=Ce%20m%C3%AAme%20sp%C3%A9cialiste%20a%20observ%C3%A9,peut%20entrainer%20la%20maladie%20de
« La musique nous fait du bien parce que nous sommes les seuls animaux à avoir besoin des autres pour survivre. Jouer, chanter ou écouter des mélodies, est donc un moyen d’être ensemble, d’être relié aux autres. Jouer d’un instrument ou chanter, revient à se donner une accolade. Cela donne confiance en soi, et un regain de vitalité. Et cette sensibilité à la musique démarre très tôt dans le cerveau du bébé in-utero. »
Ecouter des mélodies à répétition permet de stimuler le cerveau, de se détendre et d’améliorer notre qualité de vie. La musicothérapie se développe : elle n’a pas pour but de remplacer la médecine, mais elle peut améliorer la vie d’un patient en complément d’un traitement.
Pour comprendre comment la musique agit sur nous, il faut savoir qu’elle n’a rien d’immatériel et ne passe pas directement des instruments à notre cerveau. Son support, c’est l’air, celui qu’on respire. Qu’il s’agisse du tintement apaisant d’une cloche ou du vacarme assourdissant d’un marteau-piqueur, tous les sons déplacent de l’air, exerçant une « pression acoustique » qui vient caresser ou frapper nos tympans. Notre organisme est un véritable orchestre à lui tout seul : battements du cœur, rythme cérébral, respiration des poumons, vitesse de circulation du sang, vibration des cellules, pulsations du système nerveux… Si les rythmes et les fréquences extérieurs sont trop rapides, trop agressifs, les interprètes de notre orchestre intérieur sont perturbés. Ils essaient alors de s’adapter en « suivant le mouvement ».
Résultat : le stress et la tension montent. A l’inverse, si la musique entre en correspondance avec nos rythmes biologiques, l’harmonie règne… Le Dr. Ounoughene compositeur et adepte de musicothérapie, a souligné qu’il existe une interaction entre l’organisme et la musique. Ce même spécialiste a observé qu’écouter une musique qui crée de l’émotion permet la libération dans le corps de la dopamine qui est l’hormone de la récompense et du plaisir procurant bien être à la personne.
Port du masque : les effets sur la voix |
Un article paru dans le magazine VOUSNOUSILS relate des effets du port du masque sur la voix.
https://www.vousnousils.fr/2020/09/18/port-du-masque-un-danger-pour-les-cordes-vocales-des-enseignants-634941?fbclid=IwAR0EnfV5_bgam_O6N56nBkb8ruMLuF6sdTYLCmVH91NThDS2yaux5Ppwi-Q
Fatigue et forçage vocal, extinctions de voix, sècheresses buccales…nos cordes vocales sont mises à rude épreuves depuis le mois de mars
En effet, le masque filtre les fréquences aiguës, celles qui correspondent aux consonnes. Or celles-ci permettent de faire la différence entre deux mots et garantissent l’intelligibilité des paroles. Pour compenser ces désagréments et faire passer l’air obstrué, nous devons fournir plus d’énergie, solliciter davantage nos muscles ce qui revient à déséquilibrer sa voix. Or quand une personne ne parvient pas à trouver un équilibre, elle fait du forçage vocal.
« Le masque devant la bouche constitue un obstacle psychologique mais aussi physique. Il diminue le volume de la voix. C’est un peu comme si on faisait du vélo avec les freins serrés. Une étude a révélé qu’on perdait jusqu’à 12 décibels d’intensité vocale avec un masque (selon le modèle utilisé, Ndlr). C’est comme si on parlait à une distance supplémentaire d’un mètre », explique le Dr Elisabeth Péri-Fontaa, ORL phoniatre et enseignante à l’école d’orthophonie de Strasbourg.
D’autres facteurs compliquent la donne. Ainsi, « le fait de stresser, d’avoir l’impression d’étouffer avec le masque, contribue à assécher les cordes vocales, la bouche, le nez. […] », ajoute le Dr Erkki Bianco, ORL phoniatre, phono chirurgien et ancien laryngologue de l’Ecole d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris.
Le réflexe que nous adoptons en premier lieu est de parler plus fort, plus aigu et d’exagérer l’articulation qui utilise les zygomatiques…ce qui n’est pas la meilleure solution pour préserver sa voix. Tensions des muscles du visage, de la gorge et des cordes vocales, rien de tel pour « perdre » rapidement sa voix.
Dans son article, le Pr Desuter met ainsi en garde contre le « haut risque de lésions traumatiques » que cela pourrait entraîner sur les cordes vocales. Il évoque des risques d’hémorragies, polypes et nodules et le recours à la chirurgie et une longue rééducation pour se soigner. Une position que le Dr Jean-Marc Juvanon, chirurgien ORL au centre hospitalier de Fontainebleau, juge « alarmiste ». « Le risque est minime. La quantité de décibels que le masque freine est négligeable. En revanche, est-ce que le masque entraîne une dessiccation, c’est-à-dire un assèchement des cordes vocales, c’est possible », déclare le spécialiste.
Ces effets sont gênants et handicapants si vous utilisez votre voix comme outil de travail. Instituteurs, professeurs, avocats, orateurs…de nombreux professionnels font appel à mes conseils en cette période délicate pour apaiser les effets du port du masque sur leur voix. Je vous en livre ici quelques-uns (Pauline Malyeux – coach vocal à ABC MUSIC NARBONNE)
- Protégez votre gorge lorsque vous sortez en portant une écharpe en laine par exemple. Même à l’intérieur les muscles doivent rester au chaud le plus possible, vous pouvez porter une écharpe fine ou un pull à col roulé.
- Hydratez-vous régulièrement pour humidifier votre muqueuse buccale. Les cordes vocales ont également besoin d’être hydratées pour fonctionner correctement, leur hydratation est longue. C’est le liquide que vous avez bu il y a 24h qui permettra ce jour d’hydrater vos muscles vocaux.
- Prenez soin de votre zone rhinopharyngée. Une hygiène quotidienne du nez et du pharynx à l’aide de spray nettoyant (à base d’eau de mer ou « actisouffre » par ex).
- Parlez plus lentement qu’à l’habitude, et prenez des micro-pauses pour respirer calmement, cela vous permettra d’améliorer l’intelligibilité de vos propos.
- Ne parlez pas plus aigu, utilisez les fréquences médiums de votre voix
- Articulez correctement, sans faire de mouvements de bouche plus amples. Pour ce faire, prononcez clairement les consonnes.
- Si vous devez parler longuement en portant un masque, il est préférable d’échauffer vos cordes vocales vocalisant sur une consomme voisée comme le « v », le « z » ou en « brrr ».
- Prenez des pauses pour reposer votre voix
- Ne stressez pas, soyez à l’écoute de votre instrument-corps et faites-vous confiance
- Si les désagréments persistent, n’hésitez pas à vous faire accompagner et à consulter un ORL
LE UKULELE |
Le ukulélé est un instrument de musique à cordes pincées traditionnel hawaïen proche du cavaquinho, instrument populaire du Portugal dont il est une adaptation
L es cordes : Le ukulélé possède quatre cordes à l’origine en boyaux de mouton. Aujourd’hui elles sont quasiment toujours remplacées par des cordes en nylon (parfois filées de métal pour les plus graves, à partir du Do et en dessous suivant les accordages) — le nylon (ou différents matériaux composites à base de nylon) permet d’avoir des cordes beaucoup plus stables et résistantes, moins affectées par les variations de températures et d’humidité que les matériaux organiques.
La tête : Dans le prolongement du manche, la tête, le mécanisme d’accordage. Les cordes sont accordées à l’aide de chevilles sur les modèles anciens, comme pour les violons, ou à l’aide de clefs mécaniques qui possèdent une vis de blocage sur le dessus de la clef pour les modèles plus récents. On rencontre aussi des ukulélés équipés de mécaniques similaires à celles de la guitare. Elle peut être sculptée, ornée de marqueterie, porter le sigle du luthier ou du fabricant. À la jonction tête/touche on trouve le sillet de tête, qui est généralement fabriqué en os ou dans un matériau plastique qui imite l’ivoire
Manche et touches : La touche du ukulélé, quand il ne s’agit pas simplement de la surface plate du manche, est une mince pièce de bois collée sur cette surface (ébène, palissandre, noyer etc…) Elle peut se prolonger au-delà du manche sur la table d’harmonie. Les frettes (ou barrettes) sont en général un alliage de nickel et d’argent. Les repères de touches, incrustations dans la touche, sont faites de nacre ou d’une matière plastique qui l’imite. Le manche lui-même est fait d’un bois de qualité rigide (acajou, érable, palissandre, etc.). La partie incurvée du manche à la jonction manche/corps est appelée le talon.
La table d’harmonie : La table d’harmonie est l’élément principal dans la sonorité de l’instrument. La taille de l’ukulélé étant réduite, il est important que la table d’harmonie (partie antérieure de la caisse) soit très fine afin de bien transmettre les vibrations. Aujourd’hui elle est souvent fabriquée en koa, épicéa, acajou ou noyer et toutes sortes d’essences courantes en lutherie pour les tables d’harmonie. L’épicéa est très fréquent dans les modèles modernes — il permet de trouver une brillance et un éclat dans le son, mais s’éloigne du son plus rond donné par le koa. (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ukulélé)
LES COURS DE ukulélé à ABC MUSIC AVEC PATRIC
Leçon N°1
S’assoir, prendre le ukulélé par le manche en posant sa caisse sur les genoux.
Déjà là, on a l’air cool !!!
Leçon N°2
Gratter un accord, n’importe lequel.
Là tout le monde autour de vous se retourne et dit « Waouh! Trop cool »
Leçon N°3
Après, si vraiment on veut se compliquer la vie, on peut aussi apprendre à en jouer auprès d’un prof, s’embêter avec les accords, les notes de musique et tout ça… Mais ça, c’est en plus, c’est accessoire…
(Mais quand même on aura l’air encore plus cool 😉
Il va sans dire que le professeur est fourni avec tout le matériel pédagogique nécessaire pour la compréhension musicale des chansons que l’on étudiera (Accords, harmonie, rythme…) qu’elles soient choisies par lui pour des raisons pédagogiques, ou par l’élève en fonction de ses gouts musicaux.
Si l’élève ne sait pas lire la musique, il est possible au choix de faire des exercices de lecture (notes et rythme), ce qui facilite grandement l’apprentissage musical en général, ou de contourner la difficulté par l’apprentissage de l’écriture « en tablature » (système simplifié ou l’on désigne, pour chaque corde, les cases de l’instrument par des chiffres)
ATTENTION !
Il est très commun d’avoir envie de chanter en jouant du Ukulélé (De Marylin Monroe à Julien Doré, en passant par IZ et son incontournable « Somewhere over the Rainbow » toute personne normalement constituée qui joue du ukulélé ou presque se met à chanter) le prof n’est pas un prof de chant; pour cela il faut se renseigner auprès du prof de chant
A très vite – Patric